La traversée du Saint-Laurent
Un voyage sans galère n’est pas un voyage, c’est toujours aussi bien connu ! Nous devons prendre le traversier ( le ferry) depuis une ville située à une heure de notre gîte, pour nous rendre sur la côte sud du Saint-Laurent. Mais une fois, arrivés sur place, on nous apprend que le traversier est en panne et que la traversée est annulée ! C’est un peu la panique à bord pour tout le monde. Certains doivent retourner d’où ils viennent pour trouver un autre bateau en amont, sans être certains de trouver une place pour le jour-même ! Pour nous, nous avons la chance de trouver une place avec un autre traversier qui part d’une autre ville, encore distante de 2 bonnes heures de route ! Allez, feu ! Nous redémarrons avec la crainte de louper notre traversée, donc de louper notre première nuit dans le gîte qui nous attend, et de devoir trouver un endroit où dormir en dernière minute alors que nous savons que tout est complet dans le coin !
La chance est avec nous, malgré tout ! Notre traversier démarre à 18heures, et nous débarquons après 2H20 de traversée du fleuve ! Le Saint-Laurent s’est encore considérablement élargi depuis Tadoussac, car maintenant, il fait 50 km de large ! On ne voit pas du tout la terre de l’autre côté, mais l’horizon, comme si nous étions face à a mer !
J’ai pu prévenir les propriétaires de notre gîte afin qu’ils ne s’inquiètent pas de notre arrivée si tardive, car, après avoir débarqué, nous avons encore 1 heure de voiture, de nuit. Nous arrivons enfin chez André et Nancy, un peu K.O par cette longue journée de route et de bateau. Je les avais déjà eus au téléphone depuis la France, et cela me fait plaisir de rencontrer enfin ces personnes amicales et joviales !
Une douche et au lit sans trainer, car demain matin, nous faisons 4 heures de safari en Jeep avec un guide !
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